Départ assuré : notre nouveau trek au Népal, automne 2018

Les Vallées cachées de Naar et Phu, et le lac de Tilicho

octobre 2018

22 jours Paris-Paris

L’ esprit, comme ces prières portées par le vent, traverse les grands espaces et s’envole vers la beauté et le calme. Le NÉPAL, c’est ce tout petit pays, là-bas, juste entre l’Inde et la Chine (Tibet), au pied de l’Himalaya. Partir au Népal, et voir le sourire d’une petite népalaise se rendant à l’école, marcher entre terre et ciel sous les sommets du monde, entendre le rire des porteurs, se promener dans Kathmandu tôt le matin et sentir sur sa langue le premier thé brûlant, s’asseoir, encore, et écouter les moines réciter leurs prières... Et si l’essence même du voyage se trouvait là !... Au pied de ces sommets de la Terre.

Nos points forts
- un trek exceptionnel de 15 jours, alternative au trop couru «Tour des Annapurna»
- de la forêt subtropicale jusqu’aux hautes vallées de Naar et Phu, récemment ouvertes au tourisme, puis au plus haut lac du monde, le Tilicho (4920m)
- une acclimatation progressive à l’altitude, avec 3 journées de repos ou de balades optionnelles en aller-retour
- des panoramas époustouflants sur l’ensemble du massif des Annapurna, l’Annapurna II (7937m) et IV (7525m), le Manaslu, le Lamjung Himal (6983m), le Pisang Peak (6092m), le Kangaru (6990m), le Tilicho Peak (7134m) et le Ganggapurna (7454m)
- un séjour pratiquement en tout compris avec un trek en pension complète en lodge, profitant de la traversée de nombreux villages à l’influence tibétaine
- un accompagnateur français, de Paris à Paris, organisateur de votre voyage
- doublé d’une équipe népalaise, avec guide, sirdhar et porteurs
- un voyage unique, construit sur-mesure
- un hôtel de charme à Kathmandu, pour 4 nuits, et deux journées libres

L’homme et la nature
Chaque année le Népal me dévoile ses mystères, ses paysages sans cesse renouvelés, l’immensité de ses montagnes qui frôlent le ciel. Demeurent, année après année : les sourires et l’accueil de ce peuple à cheval sur ses traditions, sa culture et sa spiritualité. Demeure aussi la paix qui nous enveloppe, pendant et au retour de notre voyage. Le voyage nous change et nous éclaire tout à la fois. Nous n’allons pas «faire un trek» au Népal, nous allons marcher, simplement, à travers une des plus belles régions montagneuses du monde. Les sentiers empruntés sont les mêmes que ceux qu’utilisent les enfants se rendant à l’école la plus proche, les paysans népalais se déplaçant d’un village à un autre. La spiritualité des népalais nous invite, comme ces drapeaux à prière flottant avec légèreté dans le vent, à rechercher l’harmonie avec la nature. Le grand trek que nous vous proposons, au pied des Annapurna, emprunte un itinéraire peu fréquenté, pour explorer les vallées secrètes de Naar et Phu, villages tibétains, puis atteindre le lac glaciaire de Tilicho, plus haut lac du monde. En effet, si le célèbre Tour des Annapurnas, offrant aux randonneurs ses spectaculaires paysages de haute montagne, en avait fait un des spots mondiaux du trekking, malheureusement, l’afflux des randonneurs, concentré sur cet itinéraire, et la construction d’une piste entre Besi sahar et Manang, lui ont fait perdre peu à peu les autres qualités d’un grand itinéraire de trek : la rencontre avec les villageois et leur culture, le charme d’un univers du bout du monde dans lequel l’homme et la nature se marient avec harmonie. Pour les randonneurs amoureux d’espaces préservés et sauvages, il est encore possible aujourd’hui de s’approcher de ces paysages époustouflants en choisissant un itinéraire beaucoup moins fréquenté, les vallées de Naar et Phu, ouvertes depuis peu au trekking. Nous y retrouverons les mêmes paysages fabuleux, la même gentillesse des habitants, les même expressions d’une culture montagnarde en autarcie, empreinte de philosophie bouddhiste et de culture tibétaine. Après avoir traversé rizières et forêts, nous nous élevons vers la haute montagne, nous rapprochant des glaciers. Les villages en pierre sèche, chortens et drapeaux à prières flottant sous le vent, ponctuent un désert d’altitude sous influence tibétaine. Nous quittons la vallée de Nar en franchissant le col du Kang La à 5320m d’altitude et rejoindrons Manang, puis le lac glaciaire de Tilicho, le plus haut lac du monde, sacré et site de pélerinage pour les bouddistes.

La bonne période
Pour éviter les périodes de mousson, il y a deux périodes de trek au Népal : le printemps et l’automne, même s’il est toujours possible de subir les désagréments d’une queue de mousson ou de l’arrivée précoce de l’hiver ! Pour cet itinéraire, et le passage des cols, il est conseillé de partir en automne, ce que nous vous proposons donc, de mi-octobre à mi-décembre et éviter ainsi les orages d’après midi avec possibilité de chutes de neige fraiche.
Niveau :
Comme pour tout trek, randonnée itinérante sur un itinéraire déterminé à l’avance et pas toujours modifiable, il faut être prêt à faire des efforts et marcher même si l’on est fatigué ou malade, être un minimum autonome et responsable pour gérer par exemple ses besoins alimentaires en fonction de ce qui est proposé et de ce que chacun a apporté (vivres de courses personnelles pour ceux qui sont sujets aux hypo)..., sa résistance au froid, sa fatigue...
Le désir, la motivation, le moral sont souvent bien plus importants que l’expérience et la forme physique, et je suis là bien sûr pour veiller à l’adaptation du circuit à l’altitude et aux besoins de l’acclimatation, vous conseiller, vous écouter, adapter le rythme de marche à votre rythme...
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à m’appeler, nous en discuterons ensemble et affinerons ce point. Si les premières et dernières journées sont de petites journées de deux/trois heures de marche, les autres journées nous verront sur les chemins plutôt de 6 à 8 heures de marche... Mais nous avons prévu des journées d’acclimatation (pause au même endroit avec des randos facultatives) et des journées plus faciles avant d’attaquer les cols. Cette étude de l’itinéraire
est une étape fondamentale dans la préparation de mes voyages et évite la plupart des problèmes de santé.
Hébergements : Trek en lodge et chez l’habitant
À Kathmandu, nous serons en Bed and Breakfast dans un hôtel du quartier central de Thamel.
En trek, nous serons en lodges, petits hôtels familiaux, de type guesthouse ou gîtes, assez simples, ou chez l’habitant, souvent situés en plein centre des hameaux et villages, ce qui nous permet de vivre au plus près des habitants.
Portage :
Vous randonnerez léger, mais le sac qui suit sera porté à dos d’homme. Il ne faut pas qu’il dépasse 10 kilos, par respect pour les porteurs. Nous pourrons laisser des affaires à l’hôtel à Katmandu, puisque nous le retrouvons au retour.
Restauration :
Pendant le trek, notre équipe népalaise et moi-même choisissons, avec les tenanciers des lodges, un menu qui sera ensuite cuisiné avec notre propre équipe. La base sera différente selon l’altitude et les ressources locales. Mais tous s’efforceront de nous offrir des repas riches et variés correspondant à nos efforts. D’influence tibétaine ou chinoise et indienne, la cuisine népalaise est à base de riz et de légumes, dont le fameux dalbhat, plat national (riz, soupe de lentilles et curry de légumes parfumés et épicés selon les talents des cuisiniers), pains de toutes sortes (cuits au four, sans levain, frits, beignets, cuits à l’eau, sautés...), momos variés (sortes de raviolis fourrés aux légumes ou à la viande), soupes de nouilles thukpa, mais aussi, nouilles sautées, frites «françaises», pizzas, pour nous faire plaisir... Végétariens, les népalais nous proposerons, lorsqu’ils le peuvent, un peu de poulet ou de viande de yack séchée !
À Kathmandu, de délicieux petits restaurants nous proposerons une cuisine tibétaine et népalaise intéressante à découvrir : notamment le Gya Cock délicieusement parfumé, très festif, présenté dans des plats tibétains en cuivre, du dahi ou Jujudhau (le meilleur yaourt du monde, spécialité de Bhaktapur), du tchai (thé au lait et aux épices dont cardamome et cannelle).